Macabre découverte... [PV Tatsuya]

En me baladant dans la rue, la clope à la main, et non aux lèvres, je pris une bonne respiration. De la bonne aire pure, que trop joyeux ! Mes pas pouvaient se faire entendre d'assez loin car mes chaussures de travail avaient un petit talon d'environ un centimètre qui faisait beaucoup de bruit. Avec l'aide de mes chaussures, on pouvait vite deviner que j'étais vêtu pour aller travailler. Des lunettes fumée au visage, j'essayais de me cacher du soleil du mieux que je pouvais, il était grand, fort et énervant...

Je marchais dans la rue pour me rendre chez moi. En fait, au lieu de partir pour mon milieu de travail, j'y revenais. Il était environ quatre heure de l'après midi, j'avais eu en masse de temps pour faire ma préparation pour les premiers cours de session qui débuterait très bientôt. Je crois que la gestion de paperasse et de papiers inutiles c'est la partie la plus ennuyante dans l'enseignement, mais tout enseignant doit savoir préparer son emploi du temps. Réfléchissant à tout ça encore, perdu dans ma tête, respirant le grand air, je n'ai point réalisé que ma cigarette avait terminé de se consumer seule, me brûlant presque les doigts. Évidemment je la laissai tomber au sol pour l'écraser de mon pied lorsque je m'en rendis compte, continuant ensuite ma route. Je tournai le coin pour me rendre dans une ruelle qui connectait à l'entrée de mon condos. Ma porte était sur le côté de ma maison au lieu d'y être devant, ce que je trouvais étrange. Cependant, juste en tournant le coin, un jeune homme était penché, contemplant quelque chose que je ne savais point encore.

Je me promenais dans la rue, par cette belle journée de soleil. Mes oreilles de chat sur la tête, j'allais voir mes parents. J'avais hâte d'arriver chez eux. De plus, mes parents se foutent de la façon que je me revête, c'est donc vraiment amusant d'y arriver avec mes oreilles de chat !

Il faisait un temps magnifique, il faisait beau juste à se promener dehors... c'était parfait comme journée, mais me semble que c'est dans des moments comme ceux-ci que j'irais avec une gang d'amis pour jouer dans les rues à niaiser... ou d'aller se taper un voyage à Tokyo. mais bon. Je marchais sur une rue, j'observai les alentours comme à mon habitude lorsque je marche. Cependant, lorsque je jetai un coup d’œil dans la ruelle, j'y vis un petit tas étrange au sol. Par curiosité, je m'approchai de ce petit tas étrange, m'avançant dans la ruelle, pour finalement constater un animal mort. Plus précisément, un pauvre minet, de plus il ne semblait pas bien vieux puisqu'il était petit. Je me recroquevillai près de lui, fixant cette pauvre petite bête baignant dans son sang...

du sang, le corps pleins de lacérations. Comment se pouvait-il, dans une ruelle ! Au milieu de la rue, un automobiliste aurait pu le frapper, mais au milieu d'une ruelle, près du fond où il y a la clôture, c'est presque improbable qu'il se fasse frapper ! Je me sentais vraiment mal pour cette petite bête, et je me demandais bien qui aurait pu faire une chose aussi horrible à un pauvre petit chaton...

J'entendis des pas au loin, comme bien d'autres... cependant, j'étais trop paresseux pour me retourner et observer, mais ses talons faisait un drôle de bruit. Les pas bruyant s'approchèrent peu à peu, puis ils s'immobilisa, puis plus de bruit de sa part. Je retournai mon visage - attristé par la découverte - en direction du bord de la ruelle, en direction des pas maintenant silencieux pour y voir un homme en uniforme, assez grand, mystérieux, cheveux blonds, cigarette entre les doigts, lunettes fumées au visage, regardant en ma direction.

Je vis cet homme mystérieux se retourner et me regarder. Je pus clairement voir des oreilles de chats attachés à ses cheveux. De plus, j'en profitai pour observer la bête morte près de lui, c'était aussi un chat. La tristesse qui régnait dans son visage en voyant cette pauvre bête me fit rapidement voir que le jeune homme devait bien aimer les félins. Continuant d'ignorer l'homme, je fixais encore de mes yeux cachés derrière mes lunettes fumées le chat au sol. je retirai mes lunettes en m'approchant de la scène, question de mieux voir dans la pénombre de la ruelle.

- Il n'est pas mort accidentellement, non ?

demandais-je à l'homme accroupi devant l'animal, fixant toujuors les lacérations profondes dans la chair de ce pauvre petit animal sans défense. L'étendu de son bain de sang me laissait perplexe quant au fait qu'il a du mourir de ces lacérations. Il est surement mort à la suite d'un manque de sang énorme qui est causé par les plaies profondes qui recouvrait la quasi totalité de sa peau.

je retournai mon regard en direction de mon appartement, puis de nouveau vers le pauvre animal.

- faudrait appeler les centres pour animaux. ils viendront peut-être le ramasser.

dis-je à l'homme aux oreilles de chats, qui semblait vraiment touché par la découverte pas très rose du cadavre de la bête poilue sans défense baignant dans son sang. Ça ne faisait pas vraiment un éternité, probablement une heure au grand maximum puisque le sang n'avait pas encore séché. La bête qui a du faire ça à ce pauvre félin ne devrait pas être bien loin, mieux vaut être prudent.

Je fixais encore l'homme lorsqu'il me demanda si l'animal était mort accidentellement. Certainement pas, voyons ! Surtout pas après avoir vu les écorchures sur son corps... il avait surement été tué, mais par qui et par quoi, je savais pas encore et je ne voulais pas vraiment le savoir. Sans que j'ais le temps de lui parler, ce dernier me demanda d'appeler un centre animalier... et en quoi pourrait-il faire quelque chose contre cette bête morte ? je n'en savais rien.

« elle est morte... comment pourrait-il faire quelque chose ?»

Puisque l'animal a été tué, peut-être pourrait-il faire quelque chose, mais ça ne serait pas de ramasser la bête morte. Probablement qu'ils pourchasserait et rechercherais l'animal qui l'a tué, espérant sérieusement que ce ne soit pas un humain... Quel être aurait le goût de faire ça à un pauvre chat sans défense ! Je me retourna finalement vers le cadavre morbide de l'animal, fixant son sang fraîchement sorti de son corps. Si ça ne faisait pas longtemps, peut-être que l'animal était dans le coin, c'était donc plutôt dangereux de rester là... longue réflexion inutile pour finalement nous dire de partir...

« on devrais pas rester là, si l'animal qui l'a tué est encore dans les parages...»

peut-être que j'avais l'air d'un peureux, ça m'est égal. Mieux vaut prévenir que guérir dans des situations comme ça, surtout avec la violence que l'animal meurtrier a porté envers sa pauvre victime.

En disant cette phrase, notre très cher jeune homme se retourna vers le cadavre du chat. J'entendis, très peu de temps après, des griffes gratter sur l'asphalte de la ruelle. J'entendis ensuite un grognement, voyant ensuite le chien, montrant sauvagement ses dents, se pointer tranquillement, avançant petits pas par petits pas vers le milieu de la ruelle.

« Pas de mouvements brusques ! »

dis-je, visant l'animal de mon regard sombre derrière mes lunettes fumées. Le chien grand et noir grognait, montrait les dents, serrant ses griffes dans le matériau qui servait de sol à la ruelle. Il semblait bien malin, bien qu'il ne semblait pas avoir la rage. Je me méfia de ce chien, m'approchant tranquillement de l'homme devant moi, le reculant lentement, sans mouvements brusques. Quelques jappements me firent faire un saut, mais je me ressaisit sans faire de mouvements brusques, tentant de calmer mon stress.

je fixais la bête sortir de l'obscurité puisque celle-ci m'avais fait faire le saut. J'aimais vraiment pas les chiens, surtout pas les grands. Mes yeux sortirent presque de leur orbitre. je serais bien parti en courant, mais j'étais totalement paralysé. je ne pouvais plus bouger, ce chien... je l'imaginais déjà me sauter dessus et m'arracher la figure de ses longues grisses ascérées qui griffait le sol, je le voyais m'arracher la peau avec ses dents longues et pointues comme ceux qu'il montrait clairement présentement en grognant. Hiro me reculait un peu, je tombai donc sur le postérieur.

Je ne pouvais plus parler, ni bouger. J'étais entièrement paralysé, mon regard surement bien fixé sur le chien. J'avais chaud, je sentais que j'allais paniquer. Lorsque le chien se mit à japper, le premier me fit faire un saut et les autres me firent reculer. Je reculais lentement, allant presque me cacher derrière l'homme. Cependant, je vis la bête s'avancer vers moi en se lançant littéralement. Je me relevai à la course et je partis en courant mais je m'enfargweai malencontreusement contre mes lacets de chaussures mal attachés, je me retrouvai rapidement le visage contre l'asphalte très dur. Heureusement pour moi, mes avants bras eurent le réflexe d'amortir le choc.

Voyant la réaction du jeune homme, je pouvais vite deviner son dégoût pour les canins de grande taille. Je le voyais reculer lentement, puis partir ne courant, là où i s'enfargea et tomba face première sur la surface dur du sol. Les clefs en main, je les lançai au jeune homme et me précipitai sur le chien, l'agrippant par un grand collier à clous qui se trouvait dans son cou, tentant du mieux que je pouvais de le manipuler et de ne pas le laisser filer. Effectivement il se débattait et tentait de me mordre, comme je l'avais grandement deviné.

« Dépêche... prend mes clefs et entre dans ma maison, c'est la porte juste là...»

affirmais-je en tentant de lui faire comprendre que la seule porte de la ruelle était la porte d'entrée vers mon humble maison... plutôt petite. espérant qu'il comprennes et qu'il y entre, je viendrai le rejoindre après avoir lâché la bête qui se débattait encore en folie dans mes mains et qui tentait encore de me mordre.

« Dépêche ! »

répétais-je encore de ma voix qui commençait à se faire haletante à force de maintenir le chien enragé sous contrôle. Je lui remis un coup de pieds sur les pattes, sur les coudes et les genoux pour tenter de le faire flancher et de le faire tomber. Je pourrai gagner ainsi du temps, et je réussis à maîtriser la bête après qu'il ce soit écroulé au sol, je le maintenait sur place, attendant patiemment que mon futur invité entre dans ma demeure.

J'avais mal aux coudes et aux genoux... j'avais surement les articulations égratignés assez profond après la chute que je me suis tapé juste avant que l'autre homme immobilise le chien pour me laisser me sortir du pétrin que mes pieds et mes lacets m'avaient foutu. J'avais tellement peur des chiens, je regardai l'homme tenter de maîtriser la bête qui semblait enragé... Je me sentais mal de ne rien pouvoir faire, mais j'avais tellement peur des chiens qu'il était hors de question pour moi de m'approcher de bêtes poilues grosses et enragées.

Je le vis me lancer les clefs et me dire d'entrer dans son appartement... Sans hésiter, je me relevai à la course, attrapant les clefs. Je pris celle qui avait l'apparence de plus classique qui devait surement être celle de l'appartement... les autres ayant des apparences de clef de voiture ou encore de clefs de coffres. Je réussis à ouvrir enfin la foutue porte.

Je pénétrai dans la maison, refermant la porte par peur que le chien y entre. Regardant alentours légèrement, jetant un coup d’œil à l'appartement. Ensuite, je dirigeai mon regard sur mes coudes et mes genoux endorloies pour voir qu'ils saignaient beaucoup... heureusement pour moi elles n'étaient qu'égratignées, mais pas juste un peu... Je lâchai un grand et long soupir, mais je n'étais pas au bout de mes peines : j'ai oublié de laisser entrer l'autre homme. J'ouvris la porte et je fixai à l'extérieur, caché derrière la porte, lui faisant signe d'entrer dans la maison.